Pour obtenir une modification des caractéristiques du produit à redresser au moyen de chicanes dans un appareil à redresser, il est nécessaire de disposer les galets de dressage de façon relativement précise. Par disposition on doit entendre : la position absolue d’un galet de dressage par rapport à la ligne neutre ou ligne zéro.
Il est technologiquement possible d’envisager plusieurs possibilités de disposition. Les exécutions les plus courantes sont des agencements de galets individuels ou des galets placés en rang sur des listels. Pour la disposition sur listel, on trouve au moins une rangée de galets disposés en ligne fixe qui vient au contact d’une seconde rangée de galets réglables en rotation ou en translation.
En fonction de la possibilité de la rotation du listel et de l’angle de rotation, on a des entraxes différents entre les galets du dresseur.
Lors du positionnement individuel des galets chaque galet a son réglage indépendant.
Les plus répandus sont, d’une part, les dresseurs dont une rangée de galets est fixe et l’autre munie de galets individuellement réglables et, d’autre part, les dresseurs dont les deux rangées ont chacune des galets individuellement réglables.
Avec le réglage individuel de tous les galets d’un dresseur, cela permet une très grande liberté de réglage. Il est par exemple possible de modifier la courbe résiduelle de façon proportionnelle à la courbure initiale.
Pour obtenir une modification de la courbure initiale dans sa gamme de déformation, il est conseillé de régler les galets d’entrée du dresseur plus enfoncés que les galets de sortie.
Ainsi on créé en entrée une courbure maximum qui lors des chicanes successives diminuera progressivement avec des réglages de moins en moins appuyés afin d’obtenir en sortie du dresseur la courbure résiduelle souhaitée. On appelle cela la conicité de dressage.