Déformation du cintrage lors du dressage

  • décintrage
  • courbure
  • contre cintrage
  • contre courbure
  • sens contraire
  • dressage triangulaire
  • modification du produit à redresser
  • courbure absolue

La déformation du cintrage est la conséquence des différentes courbures que le produit à redresser va subir lors du processus de redressage.

La courbure de sortie, que l’on appelle aussi souvent la courbure initiale, subit des contre cintrages successifs. Ceux-ci peuvent être à l’origine d’une courbure résiduelle après que le produit ait développé son effet ressort. La répétition de ces déformations successives dépend du nombre de galets de redressage.

L’objectif de redressage étant d’obtenir, selon la courbure initiale du produit, après le dernier effet ressort créé, une courbure résiduelle qui correspond à la rectitude voulue.

Dévidage / Déroulage

  • dévidage
  • technique de dévidage
  • accumulation
  • accumulateur de fil
  • pantin

Le dévidage est une combinaison d’un dévidoir et d’un redresseur relié à un accumulateur.

Le produit long ( à redresser ) est dévidé ou déroulé depuis sa botte ou sa bobine puis passe sur plusieurs poulies de renvoi ou de poulies pantin de régulation ( accumulateur ) puis sur un galet de cintrage en s’assurant que le sens de renvoi et de cintrage corresponde en permanence au sens de redressage . Jusqu’au dressage du produit il est nécessaire que toutes les poulies de renvoi ne travaillent exclusivement que dans la limite élastique du produit.

La botte ou la bobine est placée en  rotation, souvent entraînée par un moteur, pour assurer un dévidage dynamique et ainsi éviter des tensions de torsions ou d’hélice contrairement au dévidage statique. Un capteur détecte la position de la poulie du pantin de régulation et transmet l’information à l’électronique du moteur du dévidoir pour réguler la vitesse de dévidage. 

La force d’entraînement constante du produit à redresser correspond à la force nécessaire au dressage et au poids du pantin de régulation. Notamment lors de procédés d’avance cadencée, les forces d’entraînement, lors de l’accélération et le ralentissement du fil, sont minimisés grâce à l’accumulateur. ,

La construction permet en fonction de chaque produit à travailler l’échange rapide de différents redresseurs ou de placer un dresseur libérateur ou un correcteur d’hélice. Grâce à un galet de décintrage on déforme le fil et on le freine afin d’obtenir un effet de cintrage-décintrage.

L’appareil à dresser se compose en général d’un ensemble composé de deux dresseurs placés en deux plans.

Dévider / Dérouler

  • déroulage
  • dévidage
  • débobiner
  • tirer
  • bobine dynamique
  • botte en rotation
  • dévidage dynamique
  • dévidage statique
  • tensions de torsion

En règle générale, il y a deux méthodes pour dévider ou dérouler du fil, du toron ou du câble : de façon statique ou de façon dynamique. Lors d’un dévidage statique : la botte ou la bobine ne bouge pas. C’est pourquoi, en règle générale, à chaque tour de fil se créé une hélice ou une torsion dans le sens de l’axe de la bobine, ce qui est préjudiciable pour le travail ultérieur fil.

Lors d’un dévidage dynamique, la botte de fil ou la bobine tourne autour de son axe horizontal ou vertical et le produit est dévidé tangentiellement et sans torsion.

Les spires extérieures peuvent risquer de s’affaisser seulement lorsque la bobine ou la botte est à axe vertical, notamment lors des avances de produit cadencées ou intermittentes. Le dévidage à axe horizontal est probablement le procédé le plus onéreux mais aussi la meilleure solution pour faciliter techniquement le travail ultérieur du produit.

Dévidoir

  • dévider
  • dérouler
  • technique de dévidage
  • freiner
  • dérouleur de fil

Un dévidoir  ou dérouleur est un dispositif permettant de dévider un produit enroulé sur une grande longueur. En liaison directe ou indirecte  avec d’autres composants de la ligne, le dévidoir permet de produire de grandes longueurs.

Enfin, il accomplit des fonctions partielles technologiques comme le guidage du produit.

Direction de traction dans le processus de dressage

  • direction de traction
  • micrographie
  • direction de production
  • fil d’acier
  • direction de traction dans le processus de dressage

Pour obtenir son diamètre final désiré, le fil est déformé sur une tréfileuse. 

La structure micrographique du fil original est modifié par ce processus de déformation.  L’image micrographique obtenue sera aussi dénommée texture de traction. Le quotient de la division de la section initiale et de la section finale est le degré de tréfilage ou d’allongement. Plus le degré d’allongement est élevé, plus la taille de l’allongement des particules est importante dans la direction de l’axe du fil.

Les constituants plastiques malléables ( par exemple : des cristaux de ferrite dans les fils de fer ou d’acier ) suivent les forces dans la direction de la déformation. Les constituants fragiles ou cassants ( par ex. les cristaux de perlite ) seront détruits sous l’effet de la force de déformation et s’aligneront dans la direction de la traction.

Des essais de dressage ont montré que les courbures résiduelles varient lorsque le produit à redresser est tiré au travers du dresseur dans des directions de traction différentes. Pour des fils difficiles à redresser, il est avantageux de les dresser dans la direction de traction.

Disposition / agencement / Dsitribution

  • entraxe des galets
  • engagement
  • chicane
  • angle d’engagement
  • dressage défini
  • positionnement
  • conicité de dressage
  • philosophie de réglage
  • angle de disposition
  • agencement
  • distribution

Pour obtenir une modification des caractéristiques du produit à redresser au moyen de chicanes dans un appareil à redresser, il est nécessaire de disposer les galets de dressage de façon relativement précise. Par disposition on doit entendre : la position absolue d’un galet de dressage par rapport à la ligne neutre ou ligne zéro.

Il est technologiquement possible d’envisager plusieurs possibilités de disposition. Les exécutions les plus courantes sont des agencements de galets individuels ou des galets placés en rang sur des listels. Pour la disposition sur listel, on trouve au moins une rangée de galets disposés en ligne fixe qui vient au contact d’une seconde rangée de galets réglables en rotation ou en translation.

En fonction de la possibilité de la rotation du listel et de l’angle de rotation, on a des entraxes différents entre les galets du dresseur.

Lors du positionnement individuel des galets chaque galet a son réglage indépendant.

Les plus répandus sont, d’une part, les dresseurs dont une rangée de galets est fixe et l’autre munie de galets individuellement réglables et, d’autre part, les dresseurs dont les deux rangées ont chacune des galets individuellement réglables.

Avec le réglage individuel de tous les galets d’un dresseur, cela permet une très grande liberté de réglage. Il est par exemple possible de modifier la courbe résiduelle de façon proportionnelle à la courbure initiale.

Pour obtenir une modification de la courbure initiale dans sa gamme de déformation, il est conseillé de régler les galets d’entrée du dresseur plus enfoncés que les galets de sortie.

Ainsi on créé en entrée une courbure maximum qui lors des chicanes successives diminuera progressivement avec des réglages de moins en moins appuyés afin d’obtenir en sortie du dresseur la courbure résiduelle souhaitée. On appelle cela la conicité de dressage.

Dressage libérateur

  • tuer
  • libérer
  • dresseur libérateur

Lors du dressage on provoque au travers des paramètres initiaux variables du fil, ( comme par exemple les paramètres du matériaux, la courbure initiale et les propres tensions variables ) , des courbures résiduelles variables.

C’est pourquoi, il est nécessaire parfois de « tuer » ou de « libérer le fil de ses tensions internes » avec des dresseurs très « agressifs » placés dans un plan afin d’obtenir dans ce plan une courbure résiduelle.   

Pour „tuer“ ou „libérer“ le fil on utilise des dresseurs de type TR ou TRV. Les fortes flexions variables appliquées avec des rayons de galets très faibles réduisent les variations de courbures et modifient les tensions propres du fil.

Lorsque l’on utilise un dresseur de type TR ou TRV en association avec un dresseur conventionnel, semi-automatisé ou un système de dressage avec un réglage automatique des galets,  le résultat de dressage reste stable sans retour en arrière possible.

Dressage semi-automatique

  • automatisation basique
  • positionnement
  • contrôle de positionnement
  • asservissement
  • pilotage
  • dresseur partiellement automatisé
  • dressage semi-automatisé
  • automate programmable

Le dressage partiellement automatisé est le dressage qui utilise des données en ligne et hors ligne, une automatisation de base ainsi qu’au minimum un dresseur.

Les informations relatives aux valeurs en ligne et hors ligne circulent au travers une unité d’automatisation de base puis vers le dresseur avec l’objectif d’obtenir un positionnement  défini et très précis des galets de dressage.

Grâce au dressage semi-atomatisé il est possible à tout moment de réaliser un positionnement reproductible des galets de dressage.

Un dressage semi-automatisé possède les avantages suivants par rapport à un dressage à réglage conventionnel des galets :

  • Réglage défini et précis de chaque galet de dressage
  • Reproductibilité du positionnement des galets de dressage avec des tolérances serrées
  • Mise en œuvre de forces de réglage importantes.
  • Pas de réglage des galets empirique
  • accès aux données du processus (banque de données).
  • Intégration au système centralisé de contrôle.

Dresser par étirement

  • Etirer
  • dresser
  • allonger

Lors du dressage par étirement, le produit  subit l’effort de la force de traction. Cette force induit des tensions dans le produit qui se juxtaposent aux propres tensions déjà existantes.  La force de traction est captée dans le plan de section et selon sa force, elle engendre une déformation plastique dans le produit à redresser.

Dresser: définition

  • cintrer
  • dresser le fil
  • redresser
  • appuyer
  • rendre droit
  • chicaner.

Au terme dresser correspond toutes les actions et mesures prises pour éliminer du matériau ou du produit fabriqué des courbures ou cintrages afin d’obtenir un produit droit ou volontairement cintré de façon définie.

Dresser: modèles mécaniques

  • support
  • systèmes mécaniques de remplacement
  • modèles mécaniques
  • le triangle du dressage
  • la force de dressage

Pour l’examen et les calculs des forces rencontrées par le produit à redresser, il est utile de créer un modèle mécanique (modèle identique de remplacement) correspondant au processus réel du dressage. Il est ensuite plus facile d’en extraire des calculs et des prévisions. A partir de la définition du dressage, on prend 3 galets de redressage qui forment un triangle de dressage. Le produit à redresser peut être ensuite observé comme positionné pour être en contact des deux cotés avec les galets. Sur les deux surfaces d’appui s’exercent en plus des forces et des couples de flexion (couple de serrage M) Etant donné que ces forces et ces couples ne sont pas nuls, on obtient un système triplement indéfini et statique.

Les valeurs mécaniques qui existent sont : une force médiane axiale (correspondant à la force de dressage) deux forces verticales d’appui (Fv) deux forces horizontales longitudinales (Fh) ainsi que deux couples de serrage.

Le produit à redresser se courbe en subissant la force de dressage appliquée (Fr)

Dresseur de post formation

  • appareil de dressage aval
  • unité de post formation
  • postformeur

Un appareil de post formation ressemble largement à un dresseur traditionnel sur le plan de la construction. Par contre il est destiné uniquement au redressage de produits composés de plusieurs fils comme les torons ou les câbles.

La déformation est  appelée post formation car les dresseurs regroupés pour faire de la post formation sont situés dans la ligne de toronnage ou de câblage après le point de câblage.

Il y a en général un pré dressage effectué en amont du point de câblage avec une tête de pré formation.

La pré-formation et la post-formation visent le même objectif : minimiser les efforts subis par les fils unitaires composant les torons ou les câbles et les tensions internes du produit fini qui ont une influence sur sa forme définitive.

La post formation est également connue sous le terme de procédé de Pawo.

Dresseur rotatif

  • dressage de fil
  • dressage rotatif
  • cintrage variable
  • dresseur tournant

Contrairement au dressage à galets, le dresseur rotatif applique au produit des cintrages changeants en tournant autour d’un axe.

La quantité des changements de cintrage dépend de la vitesse de rotation du rotor du dresseur et de la vitesse de défilement du produit. Les outils  de dressage utilisés sont des dés, des doigts de dressage ou des galets.

Le dressage rotatif est prioritairement utilisé pour la fabrication de barres et d’axes qui sont ensuite coupés permettant ainsi de s’affranchir de l’effet ressort provoqué par les cintrages et les torsions.

Il est aussi possible d’utiliser deux rotors de dressage contre-rotatifs pour neutraliser les tensions appliquées qui provoquent des torsions défavorables. 

Les détériorations non désirées de l’état de surface du produit et l’influence significative de ce type de dressage agressif sur les paramètres du matériau ne se rencontrent pas sur les dresseurs traditionnels à galets qui sont nettement moins agressifs pour le produit.

Durée de vie des galets de dressage

  • tenue des galets de dressage
  • Durée de vie
  • Charge admissible

La charge admissible dynamique d’un galet de dressage est fonction de la résistance à la fatigue des matériaux et de l’usure.

D’autre part, la durée de vie du galet tient compte de la charge, de la vitesse de rotation, de la lubrification, de l’encrassement, de son montage et de sa température et d’autres facteurs annexes. A noter que les conséquences des encrassements des galets sont trop souvent sous estimées. La  charge admissible et la durée de vie des galets Witels Albert sont déterminées suivant les procédés habituels issus de la pratique du domaine du roulement. De plus, il a été observé que la cage extérieure du roulement  lors de son contact avec le produit à redresser subit une déformation élastique.

Un roulement utilisé dans un alésage de façon conventionnelle subit des contraintes bien différentes que lorsqu’il est utilisé comme galet de dressage ( répartition des charges sur le chemin de roulement et flexions sur la cage extérieure )

Nous distinguons les facteurs intérieurs des facteurs extérieurs qui provoquent l’usure.

Lors du contact de la cage extérieure du roulement avec le produit à redresser, les facteurs extérieurs suivants agissent sur l’usure :

  • Matériau de la cage extérieure
  • Matériau et qualité d’état de surface du produit à redresser.
  • Vitesse
  • Glissement
  • Encrassement et lubrification

Les facteurs internes suivant influent sur l’usure du galet de redressage.

  • Lubrification du roulement
  • Type de roulement
  • Charges dynamique et statique du roulement
  • Vitesse de rotation
  • Etanchéité
  • Déformation élastique